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Tout, N'imp & Co

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  • Des bétises, des coups de gueule, de coeur et de moins bien. Tribulations, déblatérations, actions et réactions. Du PIa-Pia, un peu de tout et du grand n'importe quoi. La vie est un Joyeux Bordel? Bienvenue dans la mienne!
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23 avril 2012

"Tout N'imp and Co" déménage!

Hi Everybody,

Ce week end, j'ai usé de mes biscottos pour démonter les meubles et faire mes cartons afin de changer de quartier et déménager chez Over-Blog.

Un petit mot donc, pour vous communiquer ma nouvelle adresse: http://toutnimpandco.over-blog.com/; il y a encore de la déco à faire et des mûrs à repeindre, j'espère finir dans la semaine!

Toute fois, je pense que mon nouveau sweet home est assez "montrable" pour d'ores et déjà vous accueillir.

A bientôt pour de nouvelle aventures!

Fulmina

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12 avril 2012

“Moi-je”, Et toi alors?

Quand tu ouvres un blog de type “journal intime”, il n’est question que de toi, ta vie, tes humeurs, bref, ta gueule. Qui plus est, si tu décides de rendre ton blog public, tu peux te dire que tout le monde et n’importe qui peut avoir accès à tes moindres secrets et autre trucs “intimes” d’où le terme, journal-intime. Ils ont accès à certaines choses que tu ne dis à personne, et que tu ne révèleras probablement jamais à qui que ce soit de ton entourage. Toi, tu t’en tapes, t’as l’anonymat enfin t'espères, mais il est évident que si un jour, quelqu’un qui te connait In Real Life en vient à tomber sur ton blog, là, tu peux faire ton baluchon et te tirer direct à l’autre bout de la planète, voir, sur une autre planète si possible. Paradoxalement, t’as des périodes où ton blog, t’as envie de le faire connaitre. Le but, t’avoues, flatter ton égo, avoir des retours positifs sur ta façon d’écrire, tester un peu ce que tu vaux dans le domaine, mais aussi, partager, échanger, et faire de jolies rencontres parce que c’est ça aussi la blogo! Du coup, tu en viens à avoir une pseudo vie parallèle sur la toile. Qu’on se le dise, IRL, personne n’est au courant que tu tiens un blog. Tu pousserais même en disant que personne ne sait que l’écriture est ton hobbie.
Il y a quelques années, t’avais bien un blog où tu racontais tes péripéties. Un blog connu de tes proches, d’ailleurs, il existe encore le machin, perdu dans mes méandres de la toile. Tes potes commentaient, ta mère aussi, les collègues de ta mère, bref, tes écrits les faisaient bien marrer apparemment. Et quand ta mère te pousse au cul à coups de  ”C’est dommage que tu aies laissé tombé, tu devrais t’y remettre!", ben tu réponds “Oui Môman” et tu l'a boucle.

logo-fondrose-150x50T’as des périodes où ton blog, t’as envie de le faire connaitre. Fin d’année derrière, un peu à la ramasse, tu découvres Hellocoton. Un réseau social où se retrouvent des bloggeuses en tous genre. Là, tu découvres une tonne de blogs tous aussi intéressants les uns que les autres, bref, tu sais plus où donner de la tête. Tu découvres des blogs, mais aussi les bloggeuses qui vont avec ouais HC c'est que pour les filles - normalement - autant dire, pas un bon terrain de chasse, tu développes des affinités, t’es à ton affaire: échanges, partages, rigolages bon des fois, fightage aussi. (d'ailleurs, t'invites même les coupines pas encore inscrites à le faire, t'es égoiste, et ça serait plus pratique pour toi de les suivre via ce site ;p) Hormis ça, les stats de ton blog montent en flèche. Alors que tu étais contente quand tu atteignais les 20 visites par jour, là, tu paniques si t’en as pas 100 minimum. Pour au final, t’en foutre royalement. La course à la popularité t’a passé, vient qui veut, tu pousses plus au cul.
Tu pousses plus au cul, mais t’avoues, que dès qu’il y a un concours, où un truc qui pourrait faire en sorte de te faire connaitre ailleurs, tu testes. Encore une fois, juste pour voir ce que tu vaux. Semaine dernière, tu lances un appel aux votes, afin que ton blog soit directement ralié en Une des Blogs Psycho de Cosmopolitan.fr, et là encore, tu dépotes.
T’annonces, cette aprèm, t’as reçu un mail de la rédaction, t’es en Une. Téma, clique:


Encore une fois, ça fait du bien à l’égo même si tu sais que tu n’as pas fait grand chose à part pousser tes habitués à cliquer sur un pauvre bouton "voté", ce, tous les jours merci à eux au passage.

Tes habitués. Tes lecteurs. Les tiens! Tu sais qu’il viennent régulièrement, qu’ils te lisent tous les jours de par leur nombreuses interventions via les com’s, certains, que tu vois apparaitre une fois tous les 6 mois mais qui sont là quand même apparemment. Et les autres, dont tu ignores complètement l’existence parce qu'ils ouvrent jamais leur gueule. Ils savent pratiquement tout de toi, et toi, t’as peanuts. Et même si tu ne fais pas dans le donnant-donnant, ta curiosité t’oblige à les mettre à contribution. Alors tu leur demanderas de répondre à ce petit questionnaire:



Et pour l'heure, tu remercies tous ceux qui te suivent, de prêt ou de loin, parce que même si écrire, à la base, tu le fais pour toi, sans eux, ton quotidien serait moins funky.

Sinon tu savais que la Newletter ça existe? 10ème sur ta gauche (j'dis ça, j'dis rien, il ne s'agirait pas de m'oublier quand même)

Je vais prochainement déménager sur OverBlog

11 avril 2012

[AdopteUnAutreBoulet.com]: C’est reparti…

Qu’on se le dise, t’es à nouveau sur le marché. Qu’on se le dise aussi, au final et théoriquement parlant, tu remarques que malgré ta relation avec le Branleur, t’es toujours restée plus ou moins sur le marché. La pratique, c’était autre chose, tu cherchais pas vraiment plus loin. Tu cherchais pas, mais t’avoues que si opportunités il y avait eu, t’aurais pas hésité. Qu’à cela ne tienne, t’as fini par jarté le Branleur avant même d’avoir une solution de repli, et pour cause.  T’as fini par jarté le Branleur et même si tu restes persuadée d’avoir la meilleure des décisions, ben ça t’as quand même fichu un coup. Re Bonjour Solitude, re Bonjour misère sexuelle, absence de tendresse et remises en question,,bref, c’est pas comme si t’avais pas l’habitude. Six jours après ta décision, ça allait mieux, t’y pensais, ça te faisait chié, sans plus, tu gérais quoi. Evidemment le 7ème jour, la Branleur-récidive t’as quand même pas mal remué, sans que tu saches pourquoi. Sans doute de le voir donner ses explications malgré tout, des explications qui ne t’ont pas étonnées, certes, mais c’était là, écrit, du coup, t’en es venu à te demander qui des deux avaient pris la décision, et c’est limite toi qui t’ai senti largué et rejeté. Evidemment, et comme à l’accoutumée, la fierté en prend un coup, du coup, re Bonjour Moral en Berne, et Déprime post “Rupture”.
A partir de ce moment, la situation a viré à l’obsession. Muni de ton compte AUM-bidon, t’en venais à te connecter pour aller zieuter ses moindres faits et gestes, la gueule de tes rivales, et surtout les heures de ses connexions. Tu étais plutôt rassurée en voyant qu’il se connectait en soirée, ça voulait dire qu’il était chez lui, et surtout, pas entrain de roucouler avec une poufiasse. Mais quand tu voyais son compte Offline une soirée entière, là, t’en venais à imaginer le pire. Le pire? C’est quoi ton problème? Alors ok, tu l’as jarté sous prétexte que tu t’y attachais, t’as voulu sauver ta peau quand tu as constaté son manque de répondant, mais paradoxalement, t’as toujours su que c’était pas l’homme de ta life, il a pas les qualités pour, alors, c’est quoi ce Bordel? Des questionnements restants sans réponse, et cette attitude de la pure maso-hystéro te rendais complètement folle parce qu’incontrôlables. Ce mec, tu dois le zapper, ton cœur te le dit, ta tête te le dit, tes amis te le disent, bref, tout le monde est d’accord. Tout le monde est d’accord, mais pas ta fierté et ton égo-surdimensionné apparemment. Va vraiment falloir que tu fasses un travail là-dessus.

rue-des-bouletsDu coup, et étant donné que tes pensées sont à rivées à 99,9% sur sa gueule 0,1% restants pour penser à miam-dodo-pipi-caca, zoner sur AUM dans le but de te retrouver un autre boulet vite fait bien fait n’est pas sans peine. Parce que. Quand tu penses AUM, tu penses Branleur. Quand tu fais une recherche, tu fini par tomber sur sa gueule à un moment où à un autre. Quand tu te connectes, tu pries pour qu’il ne te capte pas, il ne s’agirait pas de passer pour une crève la dalle et pour une no-life qui n’a rien à foutre de ses soirées.
Tu découvres donc que, quelque soit la nature de la relation que tu as eu avec un mec, intense ou pas, pour le zapper, faut tout couper et chercher le clou qui le chassera. Euh ouais, mais c’est pas bien compatible les mans là, comment voulez-vous que j’me trouve un clou si mon lieu de prédilection m’est interdit? T’inscrire sur d’autres sites, bonne idée. Meetnic, payant, Rencontre.com, payant, hors de quest que je débourse Hommespansement.com, y’a pas grand monde et t’es pas desesperate à ce point, Amoureux.com, t'as jamais reçu le mail de confirmation d'inscription, JeContacte.com, que des vicelards ça mérite un futur article Du coup, ben re Bonjour AdopteUnBoulet mais le mot d’ordre pour le moment, te connecter le moins possible histoire d’éviter les malheureuses recherches qui pourraient t’amener chez le Branleur.
Alors tu te magnes le cul, et t’enclenches l’usine à gaz: tu recontactes en despee tous les mecs avec qui tu conversais mais que tu as laissé en plan pour une raison ou pour une autre, t’acceptes les charmes acceptables, et tu leurs balance ton adresse msn créée depuis le collège, dont tu ne te sers plus tu vérifies avant que tu te souviens du bon mdp, en leur disant que ta connexion Internet est pourrie chez toi, qu’Adopte sur le téléphone c’est pas pratique, mais que recevoir les mails et y répondre, c’est ok.

Dans le lot:
- Un ancien, avec qui tu causes depuis Août 2011, tu l’as jamais vu, tu l’avais remis en rayon sous prétexte que malgré sa belle gueule, il te paraissait chelou, mais quand il t’a à nouveau charmé, t’as pensé Casse-Croute, dont, t’as accepté.
- Un deuxième ancien, beau gosse, musicien, lui, t’avais son numéro fut un temps, il était question d’aller boire un verre il y a quelques mois, t’avais annulé parce que c’était pas le moment, sans donné suite, et quand là, il te dit qu’il ne t’en veux pas “trop” pour ce long silence, mais qu’il n’a plus le temps de se connecter sur le site, car changement de taf et déplacements aux quatre coins de la France, là, tu t’en mords les wad’.
- Un nouveau, il charme, t’acceptes, quelques échanges constructifs et fournis, voir trop fournis, limite barbant. Tu finis par réclamer une photo digne de ce nom, où on le voit correctement. Merde, ça va pas le faire du tout. Tu réponds plus.
- Un deuxième nouveau, il charme, t’acceptes, jolie gueule, célibataire depuis une semaine, et déjà sur le marché pour une relation sérieuse. Comme si ça suffisait pas, un informaticien, encore un, qui plus est, s’avère probablement bosser avec quelques uns de tes collègues en mission chez le client. Le client, c’est lui. Joie.

Le nouveau n°2, bien que sa situation “célibataire depuis une semaine” pue à des kilomètres, te plait bien, et t’en viens à attendre son moindre de mail. D’ailleurs, pas pressé le garçon, même pas d’invit’ pour boire un verre, keutz, tu sens bien que ça va te claquer dans les pattes, mais tu vas pas jouer les pousse-au-cul non plus.
L’ancien n°1 quant à lui, t’intrigue. Il a l’air vraiment pas mal, mais y’a un truc qui cloche. Tu le soupçonnes d’être un peu neuneuch’ sur les bords, mais qu’à cela ne tienne, s’il réitères ses invit’ qui datent du mois d’Août, tu vas peut-être pas dire non. A l’époque, tu te souviens qu’il t’impressionnait de par sa carrure, et son physique d’Homme, de vrai. Evidemment, toi t’as toujours fait dans les physiquement-immatures.
Les autres. Tu jartes.

Autant dire, en avoir deux sur feu, dont un qui n’a que le physique qui t’intéresse est un peu suicidaire. Alors tu décides de te reconnecter sur AdopteUnBoulet en fin de semaine, histoire d’accepter oui ou non les éventuels charmes, de zieuter les nouveaux produits, bref, histoire faire les provisions. Une vraie organisation qui tu l'espères, te feras prendre un peu distance rapport au Branleur.

10 avril 2012

L’Avocat du Diable

Comme évoqué dans tu-sais-plus-trop-quel-article-et-tu-t’en-fou, quand tu décides d’ouvrir un blog pour y raconter ta vie, et pour un peu que tu laisses l’option “publication des commentaires” sur ON, il faut avant tout t’attendre à avoir des retours. Des retours, c’est toujours intéressant d’en avoir, surtout quand tu es complètement paumée sur certains sujets, que t’as du mal à analyser certains trucs, avoir des avis différents, t’amènent à te poser d’autres questions, y répondre, éventuellement, avancer, parfois, ça t’aide à relativiser, parfois, ça t’enfonces, mais c’est pour la bonne cause, se voiler la face quelque soit la situation, est parfois si simple et plus confortable. Qu’on se le dise, les réactions des lecteurs qui abondent dans ton sens, c’est bien, tu te dis que tu n’es pas si folle que ça, que t’es dans le vrai. Mais c’est quoi le “vrai”? On a tous notre propre vérité, et qui plus est, quand tu racontes un truc, t’es pas forcément objective, quant à tes lecteurs, eux, n’ont toujours qu’un son de cloche, TA perception des choses, TON ressenti, tout ce qu’il y a autour, ils voient pas. alors comment peuvent-ils être objectifs à leur tour et t’aider? A contrario, quand les réactions qui n’abondent pas forcément dans ton sens, c’est bien aussi, tu vois les choses différemment, tu peux éventuellement te remettre en question, penser autrement, avancer différemment. Mais là, encore, pour émettre un avis, pour donner un conseil, même combat, ont-ils tous les éléments? Encore une fois, ils se calent sur ta propre vision des choses.
Quand tu as ouvert ce blog, c’était avant tout pour te décharger, mais aussi avoir ces fameux retours, dans le but de te sentir moins seule, moins paumée, d’avoir des avis extérieurs quels qu'ils soient. Qu’on se le dise, tu n’attends pas des gens qui viennent te lire des léchages de bottes à outrance, qui te font obligatoirement dire que tu as “raison”, ou autre trucs que tu aurais envie d’entendre, toi, t’attends de la franchise, des avis aussi objectifs que possible et surtout argumenter. L’échange, t’aime ça. T’aime ne pas être d’accord, quitte à ce que ça fight, t’aimes la guerre des arguments jusqu’à ce que mort s’en suive, jusqu’à ce que l’autre en face, se retrouve comme deux rond de flans à ne plus savoir quoi dire. Parfois, l’autre d’en face, c’est toi. Mais c’est pas grave, c’est le jeu, en attendant, t’avances. Et même si tu as besoin d’échanges, de vrais, sur certains sujets qui te tiennent à coeur, des retours argumentés, tu conçois bien que le lecteur n’est pas non plus là pour jouer les psy de service, qu’il a pas forcément envie de se creuser la tête et penser à la place de tes protago.
Mais. T’avoues, tu plaides coupable, ces derniers temps, y’a certaines interventions qui commencent à te taper sur le système menu-menu. Tu culpabilises un peu de devoir pousser ce mini coup de gueule, parce qu’au final, le lecteur n’a apparemment pas le but de vouloir te faire chier, te faire du mal, juste, celui de te soutenir.
Ce phénomène t’a surtout sauté aux yeux ces derniers temps avec l’affaire du Branleur, qui s’est vu très rapidement taxé de connard, d’enfoiré, de salaud et autres trucs sympas du genre, sans autres explications derrière. Et même si tu as toi-même taxé le Branleur de Branleur avant même de l’avoir rencontré en live, sur simples photos, les gens oublient qu’au final, ce mec tu y étais attachée et que le décrochage n’est pas si évident que ça. Les gens oublient qu’ils insultent un mec à qui tu tenais, avec qui tu as partagé des moments intimes, et surtout, un mec qui t’as fait digéré la pilule PiouPIou-coupage-de-pont, un peu plus facilement. Les gens oublient qu’au final, ils insultent un mec qui n’a rien demandé à personne. Le Branleur, même si vous n’avez jamais vraiment parlé, c’était plutôt évident: pas d’engagement. Et une chose est certaine, il n’a rien fait pour t’embobiner, rien fait pour que tu viennes à croire que tu pouvais construire quelque chose avec lui, pas de mots doux, pas de compliments, pas d’attentions, pas d’invitation au restau, peanuts. Alors quoi. Le Branleur s’avère un enculé de première sous prétexte qu’il en à rien à foutre de ta gueule et qu’il n’est visiblement pas à tes yieps? Et alors? Si tu pars de ce principe, tu les mets au défi de comptabiliser tous les enculés de la Terre. De ton point de vue, le Branleur s’est avéré honnête et a garder sa ligne de conduite. C’est juste toi qui à changé ton fusil d’épaule, qui a commencé à t’attacher malgré tout, et qui a préféré sauver ta peau parce que tu voyais bien que vous n’évoluiez pas dans le même sens.
Le Branleur est un exemple, tu as en tête que PiouPiou s’en est prit plein la gueule de son côté. A la rigueur, on peut dire que lui t’as bien baladé, mais là encore, les pauvres explications que tu peux trouver à son comportement égo, fierté, volonté de casser la routine and co, n’excusent en rien le fait que certains viennent à le descendre en flèche, encore une fois, ces gens oublient que ce mec est probablement le seul que tu as aimé. Ta sœur, idem, elle s’en est prit plein la gueule. Et même si tu es toujours aussi remonté contre elle à l’heure qu’il est, tu supportes pas qu’on touche à ta famille.
48465757En clair, y’a certaines interventions qui commencent à te taper sur le système menu-menu, et t’y vois par moment un manque de respect évident envers eux, et envers toi-même. Parce que, qu’on se le dise, si tu accordes autant de post à certains protago, c’est que ça te touche, c’est que ça te mine, c’est que t’y tiens. Et même si sur le coup de la colère, ou de la tristesse, tu ne t’avères pas non plus des plus tendres de par ce manque d’objectivité évidement, t’en attends quand même un peu plus des gens extérieurs à l’histoire. Un manque de respect évident, qui plus est, ne fait pas forcément avancer le schmilblik. Rare sont les fois où le lecteur se met à la place du condamné pour donner une explication hypothétiquement rationnelle à son comportement.
Au final, des comportements maladroits que tu expliques par une forme de solidarité envers-toi, t’avoues que toi même, quand on fait du mal, ou que l’ont ne se comporte pas bien avec quelqu’un que tu apprécies, t’as l’insulte et la critique facile, sous prétexte que tu ne vois pas plus loin que le bout de ton nez, sans tenir compte, que l’autre en face, n’a peut-être pas besoin de ça en prime. Mais les derniers évènements, et le recul t’ont ouvert les yeux, et te font remettre en question sur tes propres interventions chez les autres. A l’avenir, tu feras gaffe.
En clair, tu vas pas dicter aux commentateurs ce qu'ils doivent t'écrire, et leur manière d'intervenir, tu leur demanderas juste, de cesser les insultes gratuites qui te blessent, qui ne servent à rien, si ce n'est de laisser une trace de leur passage, et de leur propre blog chez toi.

9 avril 2012

I have a Dream

2117406943_1Dream* = Rêve, pour ceux qui n’ont jamais eu la chance d’ouvrir un bouquin d’anglais. Rêve, images produites pendant le sommeil, résultant de l’activité psychique, songe, mais ici, tu parleras plutôt du “rêve” dans le sens “idéal”, un truc que tu aimerais, mais qui t’est, ou te parait inaccessible.
Martin Luther King avait un rêve, celui de voir les noirs et les blancs coexister en harmonie et vivre égaux, autant dire, à l'époque, il doutait de rien le type. Mais c'était son rêve, et quand tu vois qu'aujourd'hui, le Président des USA est black, ben tu te dis qu'il a eu raison d'y croire, que même si y'a encore du boulot ici et là, y'a eu changement.
Quand tu étais en thérapie et que ta psy te demandait “Si vous aviez une baguette magique, que feriez-vous?”, tu ne savais jamais quoi lui répondre. Parce que pour toi, un rêve, reste un rêve, un rêve, c’est pas la réalité, donc, c’est même pas la peine qu’on en parle. Tu te refusais de penser à ces choses que tu n’aurais, ou ne pourrait jamais faire sous prétexte que la chute pouvait se voir assez violente, de par l’échec, encore cette peur de ne pas y arriver. Du coup, t’as jamais développé ce qu’on appelle “l’ambition”. Ambitieuse, tu l’es pas. Tu l’es pas, parce que tu te sens pas assez exceptionnelle pour pouvoir déplacer des montagnes et arriver à ce que tu veux. Alors bien sure, des rêves, tu dois en avoir, mais comme tu te refuses d’y penser, ils sont bien enfouis les cons.
Mais qu’on se le dise, y’a quand même un truc qui est là, une idée en l’air, un truc qui ressort depuis des années, auquel tu penses, sans te jeter à l’eau, sous prétexte qu’il faut du temps, des bases que tu n’as pas, un certain recul sur ton vécu que tu n’as sans doute pas encore à 25 ans et demi putain…, ce truc, c’est écrire un roman et le must, être publiée. Alors ok, ton blog te permet de voir si tu as du talent dans le domaine, de par des différents retours de tes lecteurs, mais là encore, t’aurais tendance à dire qu’entre écrire un article de 1000 mots ici et là, sur le sujet qui te fait envie à un instant T, et écrire un roman, qui se doit d’avoir une ligne conductrice, un vrai plan, une évolution, y’a un gap. Et puis, pour écrire quoi au final? Une histoire fictive de A à Z, il faut se documenter, récolter des témoignages, des vécus, des façons de penser, se mettre à la place d’une héroïne qui vit des trucs que toi même, tu n’as jamais vécu relève d’un véritable travail d’écrivain, de recherches, bref, prises de tête. Non, toi, ce que tu verrais plutôt, c’est écrire, sur toi, ton vécu, en changeant quelques trucs histoire de rendre la chose un peu plus intéressante et piquante, mais en t’inspirant grandement de ce que tu aurais vécu jusque là. Mais là encore, écrire, sur quoi?
Quand tu étais en BTS, dans ta classe 100% girly, tu te disais qu’il serait intéressant d’écrire sur le monde des filles, les prises de tête, les couteaux dans le dos, les rivalités, leur problèmes existentiels, autant dire, t’en as vu des trucs. Mais à la fin de tes études, t’avais qu’une envie, ne plus en entendre parler.
Aujourd’hui, t’aurais plutôt tendance à vouloir écrire un roman, sur l’histoire d’une nana qui, fraichement entrée dans la vie active, vierge sur tous les plans, en vient à rattraper le temps perdu, quitte à se taper tous ses collègues, tout ça, avec du dynamisme, de l’humour, le but n’étant pas de faire chialer dans les chaumières. Mais là encore, il est évident que tu n’as pas le recul nécessaire, parce que même si dans quelques années tu te diras que tu as quand même abusé, que tu en riras, mine de rien, c’est frais, et tu flippes. Tu flippes que cela ne te remue des souvenirs, et quand bien même, quelle évolution pourrais-tu donner à cette histoire? T’es encore dedans, et la fin, tu l’as pas.
Un roman, c’est un chantier, tu t’y mets pas 10 minutes tous les jours, il faut du temps, de la réflexion, ne pas perdre le fil; et toi, comme t’as tendance à te lasser vite des choses, t’as peur d’échouer et de ne pas aller jusqu’au bout. Il y aurait bien un compromis, une alternative, ou un truc à faire en attendant, juste pour tester, c’est écrire des nouvelles, sur différentes périodes. Des écrits que tu pourras toujours étoffer plus tard, quitte à les relier entre elles, mais là encore, t’arrives pas à t”y mettre, ne serait-ce que créer un plan.
Ecrire un roman, ou des nouvelles, bref un truc qui pourrait éventuellement se voir publier, viser plus haut que le simple fait que d’écrire des articles sur la blogo, laisser une trace ailleurs qui pourrait dépasser les frontières de la toile, ça te tente, ça te titille, mais tu sens bien que cela ne restera qu’un rêve, un truc inaccessible.

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6 avril 2012

Votez pour moi siouplé! :)


4f7d75ca282dd

 

Merci !

5 avril 2012

Le Branleur, fin de la presque fin (du moins, on l’espère!)

T’avoues, tu plaides coupable, et comme déjà évoqué, depuis quelques temps, payer ta vie sur le web, écrire en général, t’en as pas trop envie. Mais quand tu commences à raconter à des gens que tu connais même pas, les moindres détails de ta vie personnelle, tu te dois quelque part de leur fournir la suite des évènements. Histoire aussi qu’ils aient tous les éléments nécessaires si tu venais à reparler de certaines choses dans de futurs billets. Alors qu’on se le dise, t’es tellement plus à même de réfléchir en ce moment, que tu ne sais même pas si cet article, tu le ponds plus par obligation envers tes lecteurs, ceux qui t’ont soutenu, et qui trouvent de l’intérêt à te lire, ou si tu le fais pour toi, parce que même si t’en as pas vraiment envie, même si la situation n’est pas si catastrophique que ça, t’as vu pire, t’as besoin que ça sorte, et parce qu’il est évident que ça te touche, et que quelque part, relire tout ça dans quelques années te feras probablement marrer, et que tu seras bien contente d’avoir laisser une trace quelques part. 
Ta dernière décision en date, à savoir dégager du Branleur, ne t’as pas mis plus bas que terre, rien à voir avec tes précédentes ruptures certes, mais tu avoues que malgré tout, même si dès le début, tu savais que cette histoire se finirais comme ça, ben, ça t’as quand même foutu un coup mine de rien. Pour digérer une relation quelle qu'elle soit il te faut couper tout contact, tous liens, et si tu as réussi à oublier l’Autre Connard, ton motard et PiouPiou t’émets des réserves sur le sujet, ça peut revenir à tout moment, tu te dis qu’au final, le Branleur, ça sera un peu plus simple; même si tu passes devant chez lui tous les jours, au moins, tu vois pas sa gueule.
Mais. Après une semaine de silence radio, et ton manque de réponse à son dernièr sms resté dans le vide, le Branleur, ben il s’est quand même manifesté, et d’une telle manière, qu’encore une fois, t’en reviens à la conclu “Je comprendrais jamais rien aux mecs”.
Alors tu te fais pas chier, tu balances les échanges, fais-toi ton opinion, et t’avoues que ça t’as quand même pas mal remué.

 

smsMême plus tu réponds :-/ En tout cas jolies photos sur adopte :)

Merci pour le compli... pour le reste, y'avait plus trop rien à répondre je crois :(

Parce que j'ai dit de la merde? :(

C'est peu de le dire... mais je savais dès le départ que tu étais complètement à l'ouest, donc ca m'a pas étonné plus que ça ;)

C'est à dire complètement à l'ouest?

Ben tu cales jamais rien, là je te parlais sérieusement et dans ton dernier message t'as tout ramené au cul, donc au bout d'un moment...

Oui je sais je suis incorrigible :-/ Enfin je voulais pas te manquer de respect....

J'ai jamais cru ça de toi, t'inquiète. Bonne nuit.


 Le lendemain soir…


Alors ça va :) Pas cool je vais devoir regarder spartacus tous seul, c'est nul!

...
Si c'est que ca, t'en trouveras une autre rapidement

Ben j'aimais bien nos petites soirées. C'était pas que ça! Arrête de prendre tout mal :-/

Je le prends pas mal, je t'ai proposer qu'on se voit pour en parler si tout ça avait de l'importance pour toi, t'as botté en touche, donc j'ai compris ;)

C'est pas que ça a pas d'importance, mais je suis pas sur de vouloir me poser pour l'instant, et toi j'imagine que c'est le cas vu que tu voulais en parler... Donc j'ai répondu nimp pour éviter la discussion. Je sais je suis un petit con :)

Evidemment, ce dernier sms, t’aurais pu y répondre, mais encore une fois, les explications par sms, c’est pas ton truc. T’aurais pu lui dire que t’avais pas spécialement besoin de “parler”, que tu avais déjà “compris” la situation, que tu lui as juste proposer parce que tu sais à quel point c’est frustrant de se faire lourder sans expli. Mais tu le feras pas, ça ne servira qu’à te justifier, t’aimes pas ça.

Alors évidemment, t’es une meuf, une meuf ça décortique et se prends la tête, donc, t’en viens à te demander, pourquoi, après une semaine, il revient l’air de rien avec une tonne de questions, alors qu’il a évoqué lui même vouloir éviter la discussion, pour le voir au final, te donner des explications sans que tu n'aies rien demandé? Explications que soit dit en passant, tu n’avais pas besoin étant donné que tu avais déjà cerné la situation, tu constates que tu ne t’es pas planté Bonne fifille.

Allez, à vos analyses constructives svp, moi je sèche.

Et si on pouvait éviter les “il est grave”, ou autre “quel blaireau”, ça m’arrangerait.

2 avril 2012

Tu veux que j’te raconte quoi sérieu’…?

Qu’on se le dise, à l’heure où tu as ouvert ce blog, il n’avait qu’une vocation: être ton bureau des plaintes. Les premiers articles, des jérémiades, des complaintes, bref, des trucs que tu devaient sortir, histoire de clarifier certaines choses, histoire de pousser certaines réflexions enfin, on essaie quoi pour te libérer de ces putains de maux qui te bouffaient la vie. Au fur et à mesure, tu as su changer la ligne conductrice de ton blog. Tu payes toujours autant ta vie sur la toile certes, mais d’une manière différente par moment, à base d’autodérision, en essayant d’intégrer quelques zestes d’humour enfin tu tentes quoi histoire de dédramatiser certaines situations. Tu troques également le “je” par le “tu”, histoire de prendre du recul, amener une certaine distance entre celle qui écrit et toi même, et ainsi essayer de rester neutre pour ne pas t’enferrer dans tes propres problèmes, et surtout, parce que tu excelles en la matière, éviter de t’en créer là où il n’y en a pas forcément. On t’as pourtant jamais diagnostiqué schizo mais qu’à cela ne tienne, même quand tu te parles à toi-même, tu dis tu.
Et même si la blogo est pour toi une sorte de vie parallèle à la réalité qui t’apportes beaucoup de jours en jours, même si pour toi, écrire est un exutoire mais aussi une manière de t’exprimer, de communiquer, de délirer, ces derniers temps, écrire, t’en as plus envie. Le besoin, tu l’as, mais l’envie non. Pourtant, ce n’est pas les sujets qui manquent, mais disons que t’as plus trop l’âme, ni l’énergie pour décortiquer ce quotidien qui au final, n’est que le quotidien banal d’une nana insignifiante, qui stagne et qui malgré ses apparences de jeune écervelée, se fait pas mal de mouron pour son avenir.
Ouais, la nana insignifiante et un peu pathétique n’a plus la force de prendre du recul, tout est là, à vif.

Alors au final, tu veux que j’te raconte quoi sérieu?

Je pourrais tomber le masque exit le “tu” et te raconter que jeudi dernier j’ai passé la matinée à chialer devant mon desk, sous prétexte qu’ils avaient tous décidé de me faire chier, sous prétexte que mon taf est un boulot d’exécutante, sous prétexte que je me rends bien compte que je suis entrain de m’abrutir totalement, et que je ne suis même plus capable de réfléchir et d’avoir un semblant de réflexion sur certaines choses. A force d’être dévaloriser, je tends à croire que je suis complètement con. Et quand bien même, ma paranoïa m’amène à soupçonner un complot. En clair, on te demande de planter des tomates, pour s’entendre dire “mais putain Fulmina, réfléchis un peu, concentre toi, pourquoi tu as planté des tomates? On t’avais dis des carottes!!!” Et quand bien même, pour planter des carottes, t’as besoin de graines, alors t’en demandes, ce à quoi on te répondras “Débrouilles-toi”. Tu sais pas faire de jardinage, tu peux rien inventer, en réalité, c’est toi la plante verte.

imagesCA8AJEPBJe pourrais te raconter que j’ai enfin pu passer du temps avec ma nièce de deux ans ce weekend. Ma nièce que je ne vois que très rarement maintenant. Ma nièce si éveillée, si coquine, si mignonne. Je pourrais te confier que je me fais beaucoup de soucis pour son avenir, quand je vois que ses cons de parents se déchirent, juste pour s’emmerder mutuellement, oubliant de penser avant tout au bien être de leur fille. Je pourrais avouer que quand je la regarde jouer, si innocente, il m’arrive de chialer parce que je voudrais la protéger mais que je suis impuissante. Je pourrais te dire que je chiale dès que je la quitte parce que je sais que je ne vais pas la revoir avant des semaines. J’ai mal quand je vois les progrès qu’elle fait, et quand ma sœur me dit avec désinvolture “ah ça? Ca fait longtemps qu’elle sait le faire!”

Je pourrais te raconter que j’en ai plein le cul des attitudes puériles de ma sœur, que j’ai peur pour mon père qui vit à 700 bornes, qui est de plus en plus faible. Et même si je ne porte pas sa compagne qui a su faire exploser ma famille, dans mon cœur, j’ai peur qu’il se retrouve seul sous prétexte qu’elle a une récidive de cancer, et qu’apparemment c’est sérieux. Je culpabilise de ne jamais appeler mon père sous prétexte qu’être loin, et mettre des œillères, c’est probablement plus facile.

Je pourrais te raconter qu’hier, ça faisait tout juste un an, jour pour jour que je perdais ma virginité. J’aurais pu te raconter dans un article assez funky comment j’ai vécu cette première fois et combien je ne pouvais pas rêver mieux. J’aurais pu te raconter que ce jour, je l’ai longtemps attendu, pour au final me rendre compte, que rien n’avait changé en moi. J’aurais pu, t’exposer les détails croustillants, mais j’y arrive pas. Pourtant, cet article tournait dans ma tête depuis des semaines, un article qui se devait d’être posté le 1er avril, date clé. Mais je l’ai pas fait. Parfois je me demande si à force d’échanger avec mes lecteurs, à force d’apprendre à les connaitre, je ne commence pas à m’auto-censurer. Parfois, je pense aussi vouloir éviter certaines réflexions et bons conseils de ceux qui croient avoir tout chié.

Je pourrais te raconter que ça fait une semaine jour pour jour que j’ai mis un terme à ma relation avec le Branleur; et que ça fait une semaine que je me réveille en pensant à lui, que je rêve de lui quasi toutes les nuits, que la journée, il est encore là, et que même si je sais que j’ai fais le bon choix, il me manque. Ce que je voudrais qu’il soit me manque. Je pourrais me confesser en te disant que je suis rivée en permanence sur mon compte adopteunboulet bidon, pour surveiller la moindre de ses connexions, et je pourrais te dire que j’ai conscience qu’au delà du fait que ça ne sert à rien, je sais pertinemment que me fais du mal, mais que j’y peux rien. Je pourrais te dire aussi que j’ai réactivé mon propre compte, le vrai, et que je déchante vite quand je vois tout ce panel de pauvre types tous aussi ingrats les uns que les autres, que quand je mets le Branleur à côté, y’a pas photo.

Je pourrais t’avouer que j’ai peur. Peur de l’avenir. Peur de perdre mes parents, peur pour ma nièce, peur pour moi-même. Ma situation professionnelle, ma situation amoureuse qui ne décolle pas. J’ai peur de ne pas fonder de famille à mon tour, de ne pas trouver le bon en temps et en heure. Quand j’étais plus jeune, il est clair que je ne me voyais pas là à presque 26 ans. Je me voyais déjà avoir enclenché pas mal de choses. J’ai peur de ne rien faire de ma vie.

Ce soir, c'est comme ça, j'ai pas la force de me battre, demain je rebondirai. C'est quand demain?

29 mars 2012

Parce qu’il y a toujours un moment de flottement après une “rupture”

Depuis hier, l’envie d’écrire te ronge. L’envie de tout sortir, poser les choses à plats histoire d’y voir plus clair, histoire de te soulager. Hier, t’as pas eu le temps d’écrire. Faut dire depuis le début de la semaine, t’as fait en sorte de remplir tes soirées afin d’éviter de cogiter. Mais. Il arrive toujours un moment où t’as besoin de te retrouver face à toi même dans l’optique de bien te retourner le cerveau jusqu’à ce que t’en puisse plus.
Aujourd’hui, la journée de merde au taf’ n’a rien arrangé à ton état actuel, et tu t’es vu annuler ta soirée avec le Condiment parce que tu avais besoin d’être seule. Mais. Ca fait juste une heure que t’es prostrée devant ton PC à ne pas savoir par où commencer. Ecrire, tout sortir, poser les choses à plats, y voir plus clair, certes, mais quand tout se mêlent et quand tu sais même plus faire la part des choses boulot-branleur-famille-avenir, c’est le bordel.
Alors tu commences par l"’évènement le plus récent en date, et probablement celui qui se solutionnera le plus rapidement, mais qui à cet instant précis te plombes quand même pas mal où est-ce que tu as envie que ça te plombes pas mal, histoire, de ne pas penser au reste…?

Lundi, tu fais comprendre au Branleur que ce n’est plus la peine de continuer. Une décision murement réfléchie qui te trottait dans la tête depuis quelques jours. Pour une fois, t’as pris les choses en main au lieu de subir, et t’as agi. Et même si tu étais sure de toi, évidement que tu attendais un retour. Ce soir-là, rien. Le lendemain, matin, rien. C’est n’est que Mardi, début d’après-midi, que le Branleur s’est vu pointer le bout de son nez je te conseille de poser un cul, c’est du lourd:

Tu parles quoi quand tu dis “plus sur la même longueur d’ondes? Puis j’ai téléchargé le début de la deuxième saison de SpartacusSourire

Mais là encore, sa réponse n’a fait que te conforter dans sa décision. Une réponse tardive, une question qui émane juste de la curiosité et non de l’éventuelle tristesse qu’il pourrait avoir à te perdre, ajouté d’un tatage de terrain Euh, non mec, c’est pas parce que tu as enfin téléchargé la saison 2 de Spartacus chose que je te demande depuis des semaines, certes, que je vais changer d’avis…
Tu finis par lui répondre deux heures après, quelque chose de tout aussi évasif, parce que les grands discours par sms, c’est pas super pratique, qu’il peut y avoir mal entendu, ce, tout en lui laissant une porte de sortie, si vraiment il veut des explications, il en aura.

Je pense qu’aujourd’hui on a plus les mêmes attentes c’est tout. Et si vraiment t’y attaches de l’importance (et là, j’en doute), on peut toujours se voir pour en parler. Et c’est pas la peine d’essayer de me manipuler avec tes Sparta!!! Clignement d'œil

SMS envoyé sur les coups de 16h, et là encore, réponse toute aussi tardive, 21h30, c’est dire, de l’importance, il en attache…

Tu parles des attentes tôt le matin? ;p
nb: vendredi matin, au réveil, il avait gentiment refoulé ta demande de câlin. Trop fatigué penses-tu. Suite à ça, t’avais joué les grandes frustrée, mais vous en aviez rigolé, l’affaire était close, tu lui en voulais pas.
Je n’essaye pas de te manipuler! J’ai vraiment téléchargé la saison 2 de Spartacus! La preuve en image, j’avoue, il est un peu moins beau gosse
nb: l’acteur jouant le rôle principal n’est pas le même que celui de la saison 1 que vous aviez regardez ensemble.
En pièce-jointe, une photo, celle de sa télé, avec le dit '”nouveau Spartacus”. La dite preuve quoi.

En clair, ce second SMS t’as encore plus conforté dans ta décision. Le Branleur, ramène tout au cul, et botte en touche en te parlant série télé, faisant mine de ne pas avoir pris connaissance de ta phrase “Et si vraiment t’y attache de l’importance (et là, j’en doute), on peut toujours se voir pour en parler.”

Sur l’instant, ce SMS te soulage. Tu as juste une question qui te reste en suspens:
Fait-il exprès de se foutre ouvertement de ma gueule, ou, est-il vraiment, très, con?

Devant ça, les bras t’en tombe, la situation est claire, et ce n’est même pas la peine que tu y répondes.

coeur_briseSur l’instant, ce SMS te soulage, mais le lendemain, malgré tout, tu es encore dans l’attente. L’attente d’une relance, d’un revirement de situation. Une revirement de situation, mais de sa part, toi, t’es droite dans tes bottes, quoiqu’il puisse dire ou faire, tu changeras pas d’avis. Mais. T’aimerais qu’il soit mal, qu’il se pose mille questions, qu’il ait besoin de te voir sous prétexte qu’il s’est rendu compte à quel point tu es une nana super géniale et vraiment pas pèt’couilles. T’aimerais, juste, pour flatter ton égo, et te dire que tu n’es pas une nana si insignifiante que ça. Mais apparemment tu l’es. L’attente. Hier, aujourd’hui, maintenant, et les prochains jours.
Paradoxalement, tu espères ne plus avoir de nouvelles. Parce que même si ta relation avec le Branleur ne ressemblait pas vraiment à un amour-fou-passionnel-marrions-nous-dans-les-5-minutes, tu t’y étais attachée, et quoiqu’il arrive, cette histoire fait maintenant partie de ta vie. C’est une période, une étape, une expérience de plus qui s’achève. Et malgré tout, tu gardes un poids. C’est là, c’est constant. En deux mois de relation, tu n’as jamais rêvé de lui. Cette nuit, c’est arrivé, c’est dire. Et tu sais pertinemment que pour te libérer de ce poids, il faut rompre tout contacts quels qu'ils soient tu n’arrives même pas à réactiver ton compte adopteunboulet parce que tu sais pertinemment que tu vas y voir sa gueule, c’est dire et il est évidement que s’il venait à jouer les glues, tu aurais encore plus de mal. Là, visiblement, il en a plus rien à battre, te plaints pas.

Si tu décides d’avoir un cerveau, tu dirais que ce que tu regrettes le plus dans l’histoire, c’est d’en être venu à tenir à lui. Elle était bien la période où tu n’attendais rien de sa part, just for fun, où tu avais un sms, tu en avais pas, t’en avais rien à foutre.
Mais quelque part, non seulement tu savais que ce genre de relation ne pouvait pas durer bien longtemps, et quand bien même, cela n’aurait fait que de t’apporter la facilité, et le manque d’ouverture aux autres, et peut-être de véritablement construire ta vie… Et comme dirait ta folasse de twin, “NEXT”, mais là, maintenant tout de suite, t’as pas envie.

27 mars 2012

Pour la première fois, on ne m'a pas largué. J’ai largué.

Hier soir, t’as commencé un rédiger un article qui n’avait aucun intérêt mise à part, l’auto-persuasion avant action.
Le but de la manip’ étant, jarter le Branleur. Si pour certains l’action parait évidente et la meilleure des choses à faire, pour toi, c’est tout nouveau. Parce que. Toi, t’as jamais eu a jarter personne, ce sont toujours les autres qui ont su te dégager avant. Tu te rappellerai toujours de cette putain de phrase que t’as dit le motard le jour de son annonce '”encore toi ça va, t’es en une bonne position, tu prends pas la décision, t’as juste à la subir”. Une phrase qui raisonne encore dans ta tête un an après. Sur l’instant, tu l’avais taxé d’un culot mémorable, aujourd’hui, tu comprends ce qu’il voulait dire. Décider un truc, passer à l’action, mais surtout s’y tenir, ce, sans regretter histoire de ne pas s’en mordre les doigts plus tard rappelons que ça fait deux semaines et demi que j’ai arrêté de me bouffer les ongles, ça serait dommage.
C’est pourquoi, avant de prendre une décision irrévocable, t’as toujours tendance à peser le pour, et le contre, non pas quantitativement mais qualitativement. Et comme ces derniers temps, certaines choses dont tu te cognais royalement il y a quelques semaines, venaient te prendre la tête sous prétexte que ben ton Branleur, mine de rien, tu t’y es attachée, t’es parti du principe que tu devais tenter l’expé. Alors t’as commencé un tableau, deux colonnes: POUR / CONTRE. Le tableau, tu l’as commencé, mais tu l’as jamais fini, donc l’article n’a jamais et ne sera jamais publier. Parce qu’au final, tu t’es vite rendu à l’évidence; ton choix, tu l’avais déjà fait deux jours avant rapports aux derniers faits en date. Et que pour toi, même si la chose ne serait pas d’une mince à faire, la décision serait belle et bien irrévocable.  En clair, tu ne te voyais pas continuer avec un mec pour lequel rappelons-le au cas où les choses n’étaient pas encore bien claires, tu étais attachée. Tu ne te voyais pas continuer avec un mec qui mettait de plus en plus de temps à répondre à tes messages tout en continuant de se connecter sur le site capitonné rose. Un mec qui ne s’est pas vraiment avéré aux petits soins quand tu étais malade, un mec qui ne te pose jamais de questions sur toi, ta vie, bref, qui s’intéresse pas à toi et un mec pour qui t’inviter au ciné est toute une histoire '”Ok je t’avance la place de ciné, tu me payeras un autre truc plus tard”, restau t’en parles pas, chacun sa part, bref.
Lui, toujours égal à lui même finalement, il te t’a jamais sorti le grand jeu et les mots doux, tu pouvais te les carrer au cul; en clair, il a rien fait pour te séduire parce qu’il ne voulait pas te séduire. C’est juste toi, qui a commencé à en attendre plus. Et dès l’instant où tu attends quelque chose qui ne vient pas, que ça vient à te prendre la tête menu-menu, c’est que tu t’attaches, et dès l’instant où tu vois qu’il n’y a pas de répondant derrière, t’as qu’une idée en tête, sauver ta peau parce qu’il est hors de quest de t’enticher d’un mec qui te garde sous le coude le temps de retrouver un autre endroit où vider ses couilles.

Hier, début de soirée, tu reçois un sms; le Branleur, la fleur au fusil et te demande si tu as passé un bon week-end. Il semblerait que sa recherche d’un nouvel utérus ait donné choux blanc ces derniers jours. A la vue de ce sms et de cette prise de contact, tu sais pertinemment que tu vas devoir “agir’, être claire, bref l’envoyer chier. Tu le sais, mais ton sms-réponse n’arrive pas à sortir. Un sms de “largage” si tu peux tu permettre du terme, parce qu’apparemment, il n’attache pas grand intérêt à cette relation, donc à quoi bon le “faut qu’on se voit, faut qu’j’te parle” ? Comment te l’a dit le motard, dès l’instant où tu prends une décision, tu dois t’y tenir. Alors tu remémores en boucle tes argu’ histoire d’avoir la “force” d’envoyer ce putain de sms Tu ne te vois pas continuer avec un mec qui met de plus en plus de temps à répondre à tes messages tout en continuant de se connecter sur le site capitonné rose. Un mec qui ne s’avère pas vraiment aux petits soins quand tu étais malade, un mec qui ne te pose jamais de questions sur toi, ta vie, bref, qui s’intéresse pas à toi et un mec […] Oui mais le sms, t’arrives toujours pas à l’envoyer. En clair, tu tournes en ronds pendant plus de deux heures, avant de lui envoyer ta réponse qui tue.

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“Oui mon week end ça été merci, j’espère que toi aussi. Pour le reste, je pense que c’est mieux si on arrête de se voir, on est plus sur la même longueur d’onde apparemment…”

Réponse bien évasive, de toute façon, s’il veut des expli’ il en demandera, mais franchement, t’en doute. Tu soupçonnes même que cette décision va l’arranger et le soulager lui aussi. Si tu ne l’avais pas fait aujourd’hui, il l’aurait probablement fait dans quelques jours. Et t’as pas envie de revivre ça, le rejet. Alors tu prends les devants.
Evidemment, pas de réponse, il doit être à la danse c’est pour ça. En même temps, tu doutes qu’il réponde quoique ce soit. En même temps, t’aimerais quand même qu’il réponde. Qu’il réponde quoi? Non vaut mieux pas qu’il réponde, ça va t’embrouiller sinon. T’as limite mal au coeur, le pauvre, non faut pas, il en a rien à carrer.

Et quand, avant de te coucher, tu vas quand même vérifier sur le site capitonné deux trois trucs, tu constates que le Branleur est “On Line” et que ton sms reste sans réponse, là non seulement t’as plus mal au coeur, mais en plus, tu sais pertinemment que tu viens de prendre la bonne décision, et qu’au final, ce mec, que tu n’arrivais pas vraiment à cerner, ben tu l’as cerner quand même, c’est un Branleur.

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