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Tout, N'imp & Co
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  • Des bétises, des coups de gueule, de coeur et de moins bien. Tribulations, déblatérations, actions et réactions. Du PIa-Pia, un peu de tout et du grand n'importe quoi. La vie est un Joyeux Bordel? Bienvenue dans la mienne!
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17 novembre 2011

Comme tous les soirs

17:00, tu regardes l’heure en bas à droite de ton écran. 17:06, 17:11, et 17:23, tu fais pareil.  17:25, tu checkes tes derniers mails voir s’il n’y a pas d’urgence, tu décides que y’en a pas. Tu lèves tes fesses de la chaise sur laquelle elles reposent depuis 8:30 le matin, direction l’escale technique. Tu reviens à ton bureau, tu checkes une dernière fois tes mails des fois que tu en aurais reçu entre temps, toujours pas d’urgence. Tu dis aurevoir à tes collègues avec qui tu papottais virtuellement, t’éteins la bête. Tu t’en roule une. Rassemblement. Sac, clés maison, clés voiture, mobile, CB, tabac, briquet, t’attrapes ta veste, t’oublie ton écharpe, 17:30, tu t’casses sans dire aurevoir à tes collègues que tu as croisé toute la journée. T’appelles l’ascenseur, tu vérifies le contenu de ton sac, et de tes poches, clés maison, clés voiture, mobile, CB, tabac, briquet, tu entres dans le monte-charge, tu vérifies une dernière fois le contenu de ton sac, de tes poches, tout le monde est encore là, c’est bon. Clé voiture, bip-bip, t’allumes ta clope, contact, tu démarres. Le feu rouge qui dur trois plombes, la cité à traverser et ces loulous qui tiennent les mûrs, merci l’anti car-jacking. Priorité à droite, passage à gauche, feu, feu et re-feu. Tu pestes. Dernière ligne droite, un feu vert t’attends au bout, t’appuies sur le champignon, tu fonces, t’envoles, t'y es presque, tu piles. Tu t’arrêtes à l’arrache sur un trottoir, warning, tu traverses la rue en courant pour jeter le courrier du jour et le courrier perso de Oncle Fétide dans la boite au lettre. A ce moment-là, la clé encore sur le contact, n’importe qui peut te piquer ta caisse, l’adrénaline monte à l’instant même où tu es de l’autre côté de la rue, tu as beau aimé le danger, le quartier a beau ne pas être trop craignos ici, tu te magnes pour retraverser cette putain de rue en sens inverse, et te remettre au volant de la charrue. Encore 50 mètres à faire avant d’arriver chez toi, tu ne prends pas le temps de reboucler ta ceinture. A ce moment-là, les keufs peuvent te gauler, amputer ta paye de 10%, un taré peu de foncer dans le cul et te voir éclater la gueule contre le pare-brise, nouvelle poussée d’adrénaline. T’arrives enfin sur le parking, évidement ton connard de voisin s’est encore garé comme un bâtard et bouffe la moitié de ta place. Tu pestes, si tu chopes cet enfoiré de sa mère la pute, tu le tringle au mûr.  Tu vérifies si tu n’as rien oublié au bureau, clé maison, clé voiture on sait jamais, mobile, CB, tabac, briquet. Tu rentres dans l’immeuble par le local à poubelle, ça t’évite de faire le tour, tu boycottes la boite aux lettres sinon ça te feras faire un détour. Ascenseur, clé maison, clé voiture, mobile, CB, tabac, briquet. Un tour de clé, t’ouvres, t’entres, tu fermes, deux tours de clés.
Direction salle de bain, tu te dessapes, adieu jean slim qui colle au cul, bonjour tenue de combat ample. T’enlèves tes verres de contacts, œil gauche, œil droit, décontamination. T’allumes la télé, t’allumes ton PC, cuisine, verre de soda, direction le canap’, tu roules une clope, et tu vas voir ce qu’il s’est passé sur la Blogosphère pendant les quinze minutes où tu n’étais pas connectée. Rien. Tu zones, tu surfes, tu checkes les mails de tes deux boites, rien, tu retournes sur la Blogo, rien.
Alors, t’ouvres Word et tu rédiges un pauvre article, tu te relis, tu laisses des fautes, mise en page, t’enregistres, tu copies, tu colles, tu publies.
Tu roules une clope, tu zones, tu surfes, tu checkes les mails de tes deux boites, tour sur la Blogo, quelques commentaires laissés ici et là. T’as faim, t’ouvres le frigo qui te servira de lumière étant donné que celle de la cuisine a claqué il y a deux semaines et que tu n’as toujours pas changé l’ampoule
tu sais pas comment enlever la putain d’applique du plafond, tu te mitonnes un truc à la va-vite, canap’, télé, PC, télé, tu bouffes. Une clope, un thé, une clope, salle de bain, une douche, une clope, tu te couches.

Et le matin suivant...

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Commentaires
Z
Faut que tu fasses des fautes, sinon ils vont croire que tu te la pètes pour les rabaisser...<br /> <br /> Mes chefs font des mails avec des fautes horribles.
F
Elles le sont t'inquiète, c'est pourquoi j'arrive à décrocher des entretiens je pense...
Z
j'espère que tes lettres de motivations sont nickels, sinon cherche pas pourquoi c'est mort.
F
Vi je sais et je m'en excuse :( J'ai pas d'explications.
Z
Me suis demandé aussi, pourquoi toi la super assistante de direction, comment avec Super-Word et son super correcteur orthographique qui remplit son super disco tout seul, tu pouvais laisser autant de (super) fautes. La flemme ?
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