Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Tout, N'imp & Co
Tout, N'imp & Co
  • Des bétises, des coups de gueule, de coeur et de moins bien. Tribulations, déblatérations, actions et réactions. Du PIa-Pia, un peu de tout et du grand n'importe quoi. La vie est un Joyeux Bordel? Bienvenue dans la mienne!
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 25 083
Archives
1 décembre 2011

Coïncidences ou signes du destin ?

Linternaute.com il a dit qu’une coïncidence est un évènement survenant par hasard et simultanément à un autre, bref, un concours de circonstances.
Des fois, il se passe vraiment des trucs chelou dans la vie. Avant-hier, tu gueulais rapport au manque de valorisation qu’ont les secrétaires, hôtesses, ou autre assistantes en tout genre. Tu gueulais rapport à la boite dans laquelle tu bosses depuis 3 ans, tes collègues qui te prennent pour la boniche de service rapport à ton statut, ton salaire de misère et leur capacité à t’exploiter, à ton souhait de vouloir quitter ce panier de crabe au plus vite, et hier, tu reçois un appel. Un numéro fixe, inconnu au bataillon. Soit. Tu décroches, t’as eu rapidement un flash qui t’a obligé à serrer tout ce que tu pouvais. C’est bien ça bordel de merde. Entretien d’embauche suite à une candidature que tu as envoyé en début de mois. Candidature que tu avais envoyée parmi  d’autres
2 ou 3, mais candidature que tu as soigneusement travaillée parce que le poste avait l’air super intéressant. Enfin « intéressant », évidemment il ne s’agit rien d’autre qu’un poste d’Assistante de Direction, toute façon, tu ne sais rien faire d’autre, t’es condamnée mais l’optique de bosser dans un centre socio-culturel te bottait pas mal. Qu’on se le dise les postes dans l’assistanat ont au moins un avantage, celui de pouvoir goûter à tous les domaines possibles et inimaginables, les entreprises ont toutes besoin d’administratives et de potiches. Mais autant faire la potiche ailleurs, découvrir un nouvel environnement avec de nouvelles têtes de con Qu’on se le dise, tu n’y échapperas pas, on est tous condamnés, prétendre à un salaire que tu mérites Ben ouais t’as fait des études, t’as un peu d’expérience, c’est pas pour rien merte ! , et puis, si tu pouvais te débarrasser  par la même occasion de tes exs et autres cassolettes, ça serait pas plus mal. Alors oui, il ne faut pas crier victoire trop vite, ce n’est là qu’un entretien que tu es susceptible de foirer, mais. Mais si ça fonctionne pas forte probabilité vu que t’as pas trop le cul bordé de nouilles en règle générale, tu te diras qu’au moins, tu n’es pas si à côté de la plaque que ça, que tes candidatures sont bonnes, et que des entretiens, tu seras capable d’en décrocher d’autres
ok, si tant est qu’il y ait des offres, voir loi de l’offre et de la demande, cours d’économie 1ère.
M’enfin, au cas où il y ait quelqu’un habite là-haut, que vous soyez un homme, une femme, hermaphrodite, seul, ou à plusieurs, pourriez-vous quand même
me donner un p’tit coup de pouce sur ce coup-là siouplé ? Je m’engage à croire en vous jusqu’à la fin de ma période d’essai. Merci.

Linternaute.com il a dit qu’une coïncidence est un évènement survenant par hasard et simultanément à un autre, bref, un concours de circonstances.
Tu sais plus trop quand, tu gueulais parce que PiouPiou n’était qu’un petit con d’hypocrite, sous prétexte qu’il t’avait une fois de plus dit une chose et son contraire à un quart d’heure d’intervalle, pour finir par ne plus répondre à tes messages de la journée, le voyant se déconnecter sans un mot. Le but étant, comme à l’accoutumée, de te rendre la monnaie de ta pièce parce que la veille, tu ne lui avais pas trop tenu le crachoir, boulot, et manque d’envie obligent. Il t’a donc imposé un silence radio de circonstance, jusqu’à hier, où il est revenu à la charge tout mielleux à base de petits sobriquets tout choubidou, des relances de conversations à tire la rigo face à tes oui/non et silences,  avec en prime, et après une absence d’échanges de près de deux heures ta faute,  un « Bonne soirée ma xxxxx trop perso désolée, Bisous » avant de se déconnecter, et partir retrouver sa gonz pour la tringler. Oh putain tu me dis au revoir il va tomber de la merde ? Vite ! Hé Oncle Fétide ? Tu me prêtes ton pépin steuplé ?
Tu peux mettre ça sur le fait que l’échéance approche, qu’il veut tâter le terrain et éventuellement planifier les choses, mais tu préfères rester sur la ligne de conduite de ton post, tu mets en avant un concours de circonstance, rapport cette AdopteDate que tu avais le soir même. A croire qu’il l’a senti, que ça le faisait chié. Ok t’as un rencart ce soir avec un autre, et même si rien n’est possible entre nous, ne m’oublie pas hein, c’est moi que tu aimes, ne m’oublie pas, t’en trouveras jamais un autre comme moi ! Boufon. On pourrait même croire que tu en rajoutes si tu disais que l’AdopteDate en question a le même blase que PiouPiou. Ok t’as un rencart ce soir avec un autre mec dénommé PiouPiou, tu risques de faire un transfert, mais garde bien un truc en tête, il n’est pas moi, ne m’oublie pas, c’est moi que tu aimes, ne m’oublie pas hein, t’en trouveras jamais un autre comme moi  Ta Gueule.

Là, tu sens le lecteur bavant sur le clavier, et comme t’es sympas, que la matériel informatique coûte cher, t’annonces d’emblée qu’au final l’AdopteDate, tu l’as annulée. Une réunion de dernière minute planifiée à 17:30, heure où tu es censée te casser normal, sortie du bureau donc, tardive, avec Mesdames Fatigue, Crève et Gouttes Au Nez, bande de putes c’était pas le moment. Tu vois que ça bave encore donc, t’annonces  qu’au final l’AdopteDate, tu l’as feras lundi soir, mais que de toute façon tu ne mise pas un kopeck sur l’affaire.
M’enfin, au cas où il y ait quelqu’un habite là-haut, que vous soyez un homme, une femme, hermaphrodite, seul, ou à plusieurs, j’ai conscience que la vie n’est pas un comte de fée, qu’on ne peut pas avoir le beurre, l’argent du beurre et le cul de la crémière, donc, pourriez-vous privilégier  mon changement de statut professionnel et non celui de statut amoureux siouplé ? Je m’engage à croire en vous jusqu’à la fin de ma période d’essai. Merci.

Publicité
Publicité
Commentaires
R
Je pense à toi, ton entretien approche... Si je ne suis pas dispo ce jour, je te souhaite bonne chance maintenant... Bisoussss
F
@Laviedlamouette: si seulement tu avais raison. T'imagines, si j'ai ce poste, tout ce que ça changerait pour moi...?<br /> En attendant, j'me chie dessus, j'ai trop de pression finalement.
L
Coincidences??? Je ne crois pas... je crois a la roue qui tourne! Un peu de chance pour toi... tu le mérite!
T
Honnêtement je pense que tu devrais relativiser à propos de ton boulot, de ta place derrière un bureau au chaud. Peut-être que tu y détestes l'ambiance, les personnes etc, mais j'ai pas l'impression que cela pourrait te mener au suicide comme d'autres... Pour ma part, mon seul et unique vrai boulot duquel j'ai démissionné pour déménager était, je pense, bien plus emmerdant que le tien. L'hiver je travaillais dehors pendant plus de 6h de suite sans avoir le droit d'aller me réchauffer dans le magasin (qui était la même boutique du stand dans lequel j'étais, c'était un stand de gaufres crêpes...) qui se trouvait juste derrière, mes collègues et moi avions les pieds gelés à en avoir mal, pour aller pisser fallait y aller en cachette sinon le patron gueulait comme un âne "y a personne au stand ? C'est quoi ce bordel ? Tu veux que je te colle un rapport ?", sans oublier la plonge que j'ai faite chaque soir sauf le dimanche, je n'avais qu'un jour de repos au début que je travaillais là-bas, la plonge qu'il fallait faire en deux heures chrono alors qu'il y avait toute la cuisine, les escaliers du magasin, le sol, à laver, on avait jamais assez de temps pour tout faire et quand c'était sale selon le patron il nous gueulait dessus et exigeait que tout soit rattrapé le soir même. La plonge qui pouvait être à 21h comme à minuit, tout dépendait de la saison et du monde qu'il y avait, alors je finissais à 19h au stand, je devais attendre quelques heures pour la plonge, j'avais aucune soirée, aucun samedi soir. L'été, je crois que c'était le pire, parce qu'on pouvait finir à 3h du matin toute seule devant le stand en plein centre ville à vendre des glaces, le magasin derrière était fermé, on pouvait nous arracher notre sacoche pleine de fric sans que personne ne lève le petit doigt puisqu'il n'y avait personne. Ensuite, malgré mon expérience, j'ai dû travailler tous les dimanches, parce que le patron et la responsable me faisaient confiance, car le dimanche on avait les clés de la boutique, et on était livré à nous même, donc il fallait quelqu'un de confiance. J'ai donc travaillé tous les dimanches, été comme hiver, des fois il y avait tellement de monde qui attendait que les gens me gueulaient dessus parce que ça n'allait pas assez vite, mais j'étais toute seule je pouvais pas y changer grand chose. Et ce fameux stand qui pesait plus d'une tonne qu'on devait rentrer et sortir chaque jour, en se bousillant le dos, imagine que c'était une bagnole que deux ou trois filles poussent, c'est exactement ça, c'était un stand d'une tonne sur deux tire palettes, et le patron nous regardait sans nous aider "faites attention aux stores les filles, n'allez pas trop vite"... Ouais tout ça sans avoir une seule augmentation, jamais, et sans la majoration des jours fériés, des dimanches ou des soirs parce que c'est ça la restauration et les boulots précaires. Parfois on faisait du 60h par semaine, on pétait des putains de câbles tellement on était crevés, et d'autres fois on faisait 15h dans la semaine car il n'y avait personne, et là on se retrouvait avec un salaire de misère. Et ça, ce n'est qu'une partie de ce qu'était ce boulot, car il y en a des tas à raconter sur les magouilles du patron qui nous oubliait des heures, qui essayait de nous raquer des tunes, et de nous forcer à travailler quand c'était pas prévu, une fois je me suis engueulée avec lui à cause de ça, il m'a parlée comme si j'étais un putain de clébard, une moins que rien... Ma collègue dont le copain venait de se pendre, il l'a pourrie devant tout le monde, elle s'est mise en arrêt de travail pour dépression, il a essayé de la faire virer en demandant à ses relations de rédiger des lettres contre elle. Ca c'est un boulot de merde. Mais on s'entendait bien, on se serrait les coudes parce que justement c'était vraiment vraiment très dur à supporter autant psychologiquement que moralement. Et quand j'ai voulu en changer, j'ai eu un entretien dans une aire de jeux pour enfants, j'ai pas été prise, et quelques mois après j'ai appris que le patron de cette aire de jeux s'était maquée avec une employée et qu'il exploitait les autres, donc je me suis dit que j'étais pas si mal à mon stand de gaufres et à ma plonge... Pour te dire, quand je suis venue prendre mon dernier salaire etc une fois que je n'y travaillais plus, le patron m'a fait descendre 40 pots de nutella de 5kg en réserve parce qu'il était trop fainéant pour le faire, j'aurais pu me péter une cheville dans les escaliers, j'aurais tout eu dans le cul, et ça parce que j'ai pas eu les couilles de lui dire non alors que j'aurais dû puisqu'il n'avait plus aucun droit sur moi. Donc voilà, je t'ai écrit un sacré pavé, j'espère que ça pourra t'aider à relativiser sur ton job, et que si t'es pas prise dans l'autre bah tu pourras dire "ah ouais mais en fait ça peut-être encore pire ailleurs".
P
Craché, je n'en demandais pas tant ^^<br /> Ben je l'ai eu il n'y pas longtemps la notification, sont pas pressés à Canalblog ^^
Publicité