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Tout, N'imp & Co
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  • Des bétises, des coups de gueule, de coeur et de moins bien. Tribulations, déblatérations, actions et réactions. Du PIa-Pia, un peu de tout et du grand n'importe quoi. La vie est un Joyeux Bordel? Bienvenue dans la mienne!
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10 novembre 2010

Antidépresseurs, Anxiolityques? C'est quoi ce Bordel?

Pour tout dire, je ne suis pas entrain de vivre une période très simple. Ces derniers mois, tout est parti en beurre de cacahuètes et il y a un peu plus d'une semaine maintenant, je me suis littérallement écroulée.
Un trop plein de tout. Des peines de coeur à répétition, beaucoup de décéptions, des contrariètés de tout les côtés, une famille zinzin ou tout le monde se tire dans les pattes.
ViVa la VidA!

Du coup, et j'avoue, je me suis un peu beaucoup réfugiée dans le boulot pour éviter au maximum de penser au reste - je suis assistante de direction - Erreur. Je suis vite rentrée dans le stéréotype de la workingirl qui en veut, quitte à travailler 11 heures par jour.
Oui mais. Est arrivée l'heure où même le boulot partait en eau de boudin aussi. Je me suis aperçue que plus t'en donne, plus on t'en demande. Et moi comme un con, plus on m'en demande, plus j'en donne. Hormis le fait que des tâches m'étaient rajoutées chaque jours, je devais également faire face à l'acharnement de certains collègues qui me considéraient comme la "petite secrétaire de base - plante verte - bonne à faire les photocopies". Les acharnements sont devenus de plus en plus fréquents, voir quotidien. Au début, je gérais les attaques, puis petits à petits, ça a prit des proportions...
Conclusion,  niveau perso, ça allait mal, niveau pro, ça allait mal aussi. Ajoutez à cela une crève bien carabinée: j'étais fatiguée phsychologique, moralement; et je chialais dès qu'on me demandait si ça allait bien. A bout de nerfs la fille!

211.gifEt un vendredi, le coup de grâce, je reçois un mail d'une collègue qui me fait clairement comprendre qu'elle, je cite "ne laissera plus rien passer, me feras chier jusqu'au bout". En temps normal, ça m'aurait fait plutôt rire, et j'en n'aurais pas tenu compte étant donné qu'elle n'est ni ma responsable, ni rien du tout! Apparemment, elle ne voit pas les choses ainsi, rapport à mon jeune âge sans doute.
C'en était trop et ce soir là, en rentrant à la casba, j'ai appelé ma mère et je me suis écroulée complètement. Pleures, plaintes, incohérences dans mes propos, c'était officiel: j'avais pété mon cable. Depuis le temps que ça couvait... J'ai le défaut d'avoir une forte résistance et d'encaisser, je n'ai aucune limite. Là pour le coup, je les avais dépassé les bornes des limites!
Le lendemain, j'ai prit sur moi et j'ai "enfin" décidé d'aller voir un médecin (je vais JAMAIS chez les medecins et je suis du genre à rechinier dès qu'il faut avaler un cacheton...).
Diagnostique: Bronchite. Sans déconner. Etat dépressif. NON!
Bilan: 2 semaines d'arrêt de travail. NON!!!
Préscription: médocs pour palier à la bronchite. OK... Antidépresseurs + Anxiolitiques. NON! C'est pas possible, ça sert à rien, c'est pas comme ça que j'irais mieux!!!
En sortant de chez le medecin, j'étais en pleure à l'idée d'en être arrivée là: l'arrêt, les antidepresseurs... C'était officiel, j'allais mal et je ne pouvais plus me voiler la face. ECHEC.
Qu'à cela ne tienne, j'étais dans un tel état que je n'étais pas à même de réfléchir. Direction la Pharmacie. J'ai questionné 100 fois la petite madame derrière son comptoir sur les effets de dépendance des médicaments (ma hantise). Apparemment, le toubib m'avait prescrit des trucs assez soft, je ne risquais pas grand chose. Vas y, donne.
Après deux jours de boycotte total, ma soeur m'a prouvé de par son experience, qu'il "fallait" que je prenne ces maudites pillules. Vas y, je donne.
Au début, ces trucs m'assomaient plus qu'autre chose, au moins, je dormais et je ne cogitais pas.
J'étais devenue une vraie assistée,(un coup chez ma mère, un coup chez ma soeur), impossible de me faire à bouffer, même d'aller aux chiottes c'était déjà trop. Aucun entrain, aucune energie, une loque.
Puis et je dois l'admettre, j'ai vu une mini évolution de mon état de jours en jours.

Manga05.gifCa fait une semaine et demi que je suis en arrêt et que je me soigne. Aujourd'hui, ça va mieux. les problèmes sont toujours là, mais je les vois différemment. Apparemment c'est ça les effets des antidépresseurs.
J'espère que cet état d'esprit ne se fera pas la malle de si tôt.
Je reprends le boulot Lundi. Je sais déjà que je ne me laisserais pas avoir à deux fois. Je ne me laisserai plus marcher sur les pieds, et je ferais le strict minimum si certains s'acharnent à me mettre des bâtons dans les roues. Ne surtout plus forcer.
Je sais aussi que j'ai tout le soutien de mon Boss qui fera avancer les choses de son côté (j'attends de voir...).
Les autres, je les emmerde menu-menu, Fulmina sera bientôt de retour, tous aux abris!

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Commentaires
S
mon homme (qui est doc) conseille toujours en plus des medoc,des activités physique et artistique.<br /> faut bouger,courir,faire du sport,marcher,nager..etc...au choix.. et pour le domaine "artistique" je pense que l'ecriture peut en faire partie..<br /> meme si t'as pas trop envie...faut essayer!!<br /> le dessin,la peinture,le modelage..etc...ça peut aider a faire "sortir" ce qui ne va pas..on le decouvre soi meme...
L
Je tombe sur ton blog un peu par hasard.<br /> Tu as raison de prendre le temps de te chouchouter et de te soigner. Il ne faut pas laisser un tel état s'installer. J'ai aussi eu une période comme ça. Je n'ai pas pris de médicament, mais j'ai parlé à une psy. Je ne pensais pas que ça pourrait m'aider autant. Quelques séances ont suffit à me relancer, et maintenant je gère mieux. Je suis vraiment contente, parce que ça me sert encore aujourd'hui.<br /> Bon courage pour gérer tout ça !<br /> <br /> Et j'aime beaucoup ton écriture, c'est vraiment très agréable à lire.
F
C'est sur que je l'étais. A la base, je n'aime pas ingérer de médocs quelqu'ils soient. J'aime pas aller chez le medecin.<br /> Aujourd'hui, j'ai accepté tout ça, je me "soigne" et prends "soin de moi", enfin j'essai! :)
C
si ça peut te rassurer, du haut de me mes presque 20 ans j'ai déja avalé de nombreux cachet d'anxiolitique, et ça ne fait pas de moi une toxico (enfin, j'espère...).<br /> Etant de nature hyper-angoissée, il y a juste des périodes ou ça va moins bien que d'autre ou je m'autorise à m'apaiser, quelques jours seulement, même juste un soir parfois pour trouver le sommeil, et je m'oblige à ne pas m'accoutumer, c'est à dire que dès que je sens que la crise est passé, je m'oblige à remonter la pente sans médoc..<br /> <br /> Courage pour tous ces soucis.
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