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Tout, N'imp & Co
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  • Des bétises, des coups de gueule, de coeur et de moins bien. Tribulations, déblatérations, actions et réactions. Du PIa-Pia, un peu de tout et du grand n'importe quoi. La vie est un Joyeux Bordel? Bienvenue dans la mienne!
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12 novembre 2010

Histoire de ne rien faire comme tout le monde

J'avais 23 ans quand j'ai embrassé un homme pour la première fois. Un collègue de travail, un enfant et quasi-marié: tout ça, sur notre lieu de travail! Autant dire, cette première fois, je m'en rappelerais.
Lui, courreur de jupon, prêt à tromper sa femme à la moindre occasion, qui mettera un point d'honneur à s'en vanter, sans se soucier du "quand dira-t-on", bref, un bel enfoiré.
Moi, pas mieux, jeune vierge effarouchée, sans expérience aucune, un peu à la bourre sur ce plan là, qui savait bien le cacher, une envie de CARPE DIEM, de rattrapper le temps perdu, et qui n'a eu aucun scrupules à faire ses "premiers pas" dans la cours des grands avec un père de famille de 10 ans de plus qu'elle.
On avait mis en place un jeu de séduction qui durait depuis des mois, où compliments, petites attentions et regards coquins avaient pris place dans notre quotidien professionnel.
Un jour, on pappotait sur Skype. C'était en fin de journée. Il me fesait clairement comprendre qu'il voulait "un bisou". Moi, prise entre la panique (comment on fait?) et l'envie (folle), je n'ai pas dis non, mais je lançais des "tu veux faire ça où, on va se faire capter" avec non-chalence, histoire de me faire désirer un peu plus. On s'est finalement donné "rendez-vous" à l'étage, où personne n'occupait les locaux. Tout en haut de l'escalier.
Arrivée la première, je m'étais assise sur une marche, prise entre l'exitation, la peur et l'euphorie. Quand je l'ai entendu monter, je paniquais encore plus. J'ai adoré ressentir toutes ces émotions à la con, car je ne les avais jamais vécu quand j'avais 15 ans.
Puis il s'est avancé, et attendait comme un béné. Un petit "je sais pas faire" qui n'a pas été pris au sérieux est sorti de ma bouche. "Tu sais pas faire?". J'avais tellement la gorge nouée que j'ai dis "non" de la tête. Il a alors prit mon visage entre ses mains et c'était parti. C'était... Comment dire... Bizarre. Au début je ne savais pas dire si c'était agréable ou pas. Je n'avais aucun point de comparaison mais une chose est certaine, je ne m'attendais pas à ce qu'il fourre sa langue dans ma bouche aussi rapidement. Je ne voyais pas les choses comme ça, enfin pas dès les premières secondes.
M'enfin, on s'est longuement enlassés par la suite, et même si je peux dire aujourd'hui qu'il n'embrasse pas si bien que ça, c'était un joli moment, assez particulier vu le contexte.
Je ne voyais pas à mal. Un homme séduisant s'interessait à moi (ou à autre chose...), et après une période un peu déclicate de ma vie, je reprenais confiance en moi et en mes atouts de séduction. Je ne  réfléchissais pas, j'en jouais et ça me plaisait. Même si au fond, je savais qu'il n'avait qu'un but: me mettre dans son pieu, je voulais le laisser mariner, qu'il espère, comme pour lui donner une "petite leçon".  Allumeuse? Un peu...
Je n'avais jamais eu un tel comportement avec qui que ce soit, et j'apprenais par ce biais, à me connaitre moi aussi. Je voulais voir et tester mes limites.
Même si j'en avais très envie avec lui, je savais que je n'irais pas plus loin que des baisers volés entre deux portes. Il y aurait eu trop de répercutions: au niveau du boulot, tout le monde aurait été au courant, pas la peine de passer pour une Marie-Couche-Toi-Là, mais avant tout, pour moi, je ne voulais pas que ma première fois soit basée sur une affaire de cul et un adultère.

Ces bisous volés dans les couloirs et derrières les portes ont duré à peu près deux mois et demi. On jouait, c'était exitant de braver l'interdit dans des endroits où il était clair qu'on pouvait se faire capter à tous moment. Sur certains coups, on n'a pas été très discrets, ce qui l'arrangeait pas mal, lui l'Homme, le Mâle aux multiples conquêtes, il avait réussi à "avoir" Fulmina" la seule jeune femme d'à peu près potable de la boite (sans prétention aucune), qui savait plaire. Si seulement ils avaient su, tous, où j'en étais de ma vie sentimentale à ce moment là. Je n'ai jamais menti, juste, je ne disais rien. J'ai laissé dire et planer le doute.

Cette histoire, c'était il y a un an. C'est vrai que quelque chose de spécial nous lie lui et moi. On joue toujours, et lui ne dirait pas non à quelques baisers supplémentaires. Il a déjà tenté à plusieurs reprises de choper dans un coin, sans succès.

On verra.

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Commentaires
S
c'est mignon...
F
et idem :)
C
j'aime bien te lire!
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