Et vive le week-end...
La semaine, je me plainds parce que j'ai des journées de dingues, et ce soir, j'ai envie de me plaindre parce que c'est le "enfin" le week end et que je vais encore me faire chier comme un rat mort. En gros, il n'y a jamais rien qui va.
Pourtant ce n'est pas les choses à faire qui manquent... Ranger, nettoyer désinfecter l'appart', faire tourner des machines, les courses pour manger, les emplettes de Noël... Le truc, c'est que j'ai la flème de tout et que le moindre tuc me demande un effort sur-humain. Du coup, je vis dans le bronx, je me nourrie à la n'importe comment, et pour ce qui est de chercher, trouver et acheter les cadeaux de Noël, je n'en parle même pas. Je n'aime pas Noël, j'ai pas envie de m'attarder dans les magasins où tout le monde est exité, te bouscule et te marche sur les pieds! Ca m'opresse.
Du coup, je reste cloitrée entre mes quatre murs de mon pauvre 35m², entre la TV, le PC et la radio. On ne peut pas dire non plus que j'arrive vraiment à me reposer, je cogite, je rumine, un coup ça va, un coup ça va pas. Je n'ai aucun entrain.
Le fait de prendre mes anti-depresseurs un peu n'importe comment, un coup je te prends, un coup je te prends pas, t'es où?
Le fait que PiouPiou me manque toujours au temps, au point de me rendre compte, que je dois bel et bien avoir de réels sentiments pour lui finalement. Le fait que je cogite sur des stratagèmes pas possibles pour qu'il me revienne. Le fait d'espérer un jour, de me ressaisir le lendemain.
La semaine, prise par le boulot, stressée, énervée, lassée, sous pression, mais au moins, je suis occupée.
Le week-end, temps mort, tout retombe, alors que je pourrais en profiter, et faire enfin des choses pour moi,écrire, montage vidéo, photos, ballade, films j'ai envie de rien, j'ai trop de temps pour pouvoir réfléchir, alors je réfléchis à toutes ces choses qui ne vont pas et j'aime pas ça.
C'est naz tout ça.